Rendez-vous (i)rréguliers

Throwback Thursday Livresque #92

Bien le bonjour à tous, ce matin je vous propose de retrouver mon choix pour un nouveau Throwback Thursday Livresque

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Si vous ne connaissez pas encore le principe, laissez-moi vous l’expliquer : Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram, le but est de parler chaque jeudi d’un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné, Carole, qui gère ce rendez-vous partage chaque semaine son choix pour le thème donné et indique le thème de la semaine suivante sur son blog, où on peut également retrouver les liens des autres participants.



Thème de cette semaine : Un livre à emmener en vacances

Si je vous réponds l’intégralité du catalogue de ma liseuse ça marche ? ^^ »
Non ?!
Bon d’accord, alors je vais réfléchir un peu plus et vous parler du dernier né de l’auteure britannique beth O’Leary, Echange loft londonien contre cottage bucolique.

Echange Loft londonien contre cottage bucolique - broché - Beth O'Leary,  Karine Xaragai - Achat Livre ou ebook | fnac

Ayant adoré son précédent roman, A moi la nuit, à toi le jour (dont vous pouvez retrouver mon avis par ici) je suis sûre de me régaler avec ce nouveau titre !

À moi la nuit, toi le jour - Beth O'Leary - Babelio

Et vous, vous avez choisi quel(s) titre(s) pour répondre au thème du jour ?
Dîtes moi tout !

Romans

L’Infini des possibles – Lori Nelson Spielman

Bonjour à tous !
Histoire de bien débuter ce week-end je vous propose de découvrir mon avis sur un fabuleux roman que j’ai découvert le mois dernier et dont je vous recommande fortement la lecture.

Merci à Netgalley ainsi qu’aux éditions du Cherche midi pour m’avoir permis la lecture de ce roman.

Je vous en ai déjà parlé vite fait lors de l’article consacré à mon coup de cœur du mois dernier, mais je vous remet le résumé pour ceux qui l’auraient raté.

Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ».
Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour.
Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ?
Au cœur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles…

Dans ce très beau roman, le premier que je découvre de cette auteure (mais pas le dernier !), nous faisons connaissance avec une famille italo-américaine, et puis particulièrement avec Emilia et Luciana, deux cousines, deux femmes que tout oppose si ce n’est la malédiction qui pèse sur leurs frêles épaules.
Emilia, résignée à être l’éternelle célibataire, ne cherche même plus à séduire et préfère vivre de manière confortable (que la première personne qui préfère le confort de talons aiguilles à celle de ses chaussons moelleux lui jette la première pierre !) tout en étant la bonne poire toujours disponible dans sa famille pour garder ses nièces et se console en préparant des pâtisseries qui m’ont donné l’eau à la bouche rien qu’à la lecture du roman.
Luciana, alias Lucy, sa jeune cousine préfère se forcer à séduire toujours plus d’homme, de manière parfois (souvent) vulgaire en espérant que cela mettra fin à cette maudite malédiction qui lui pourri la vie depuis sa plus tendre enfance.
Toute deux accompagnées par leur tante Popie, une vieille dame aussi excentrique qu’attachante de (presque) quatre-vingt ans les entraînent dans un tours aussi sublime que douloureux de l’Italie … où elle compte bien retrouver son amour de jeunesse et enfin briser cette affreuse malédiction.

Utilisant à très bon escient la technique du passé / présent, l’auteure nous fait découvrir la jeunesse de Paulina aux côtés de sa sœur Rosa et nous démontre que seule la vérité peut venir à bout de secrets de famille enfouis depuis des générations.

J’ai beaucoup aimé suivre les deux cousines, les voir s’affirmer et enfin vivre la vie dont elles rêvaient en faisant fi de la pression familiale. Toutes deux, accompagnées de l’irrésistible Popie, forment un trio de personnages terriblement attachants et nous offre un sublime roman à l’ambiance chaleureuse que je vous recommande plus que volontiers.

Rendez-vous (i)rréguliers

Challenge de l’été : Le Tour du monde du Pingouin

Bonjour à tous !
On débute cette nouvelle semaine avec un challenge littéraire qui va me permettre de partir en voyage sans quitter mon coin lecture préféré (mon transat au soleil … enfin quand M. Soleil se décidera à repointer le bout de son nez), je trouve ça idéal en cette période.
Ce challenge, issu de la collaboration entre Le Petit Pingouin Vert et Isa, nous propose de partir à la découverte de la littérature étrangère avec un principe dès plus simple :

Vous avez du 21 juin au 21 septembre pour lire 9 livres écrits par des auteurs de différentes nationalités (et pas de votre nationalité évidemment).
Vous pouvez lire ce que je vous voulez ( Romans, BD, Comics, Manga, essai, etc) , si vous êtes motivés vous pouvez valider plusieurs fois ce challenge (avec à chaque fois 9 nouveaux pays).

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Et comme Le Petit Pingouin vert ne fait jamais les choses à moitié, elle a même prévu un template et un hashtag (#TourDuMondeDuPingouin) à utiliser si on le désire. Elle assure, non ?

Ma PAL

Le Danemark (La fille sans peau – Mads Peder Norbo)
Le Japon (The Promised Neverland, tomes 13 et 14 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu)
L’Italie (L’Amie prodigieuse, tome 4 : L’Enfant perdue – Elena Ferrante)
Les États-Unis (La Menace Andromède – Michael Crichton)
L’Irlande (La Chaîne – Adrian McKinty)
L’Angleterre (A charge de revanche – Sophie Kinsella)
Titre suivant à définir
Titre suivant à définir
Titre suivant à définir

Mangas

Dans l’abîme du temps – Gou Tanabe

Bien le bonjour à vous tous, aujourd’hui je vous propose un article sur un manga aussi magnifique qu’intéressant …

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Certaines choses devraient rester cachées pour l’éternité…
En 1935, au fin fond de l’Australie, le Pr Nathaniel Peaslee recherche avec frénésie les traces d’une civilisation inconnue. Il ne comprend pas pourquoi, mais il connaît ces lieux, comme si un autre avait implanté des souvenirs en lui. Il sait que quelque chose d’aussi mystérieux que terrifiant se tapit, là, dans les profondeurs du sable du désert …

Son monde a été chamboulé près de 30 ans plus tôt. À l’époque, il enseigne à la prestigieuse université de Miskatonic. Il mène une vie paisible, entouré de sa femme et de ses enfants… jusqu’au jour où il s’effondre en plein cours. À son réveil, personne ne le reconnaît. Il a toujours la même apparence, mais semble avoir perdu la raison ! Il parle un dialecte inconnu et se comporte comme un étranger. Pire, il se prend de passion pour les sciences occultes, allant même jusqu’à se plonger dans l’étude du Necronomicon, ouvrage maudit entre tous …

J’avais prévu de vous parler de ce titre à l’occasion de la venue en France de Gou Tanabe, le mangaka derrière la magnifique collection de chefs-d’œuvre de Lovecraft que vous pouvez retrouver chez Ki-oon … Mais comme vous le savez fort bien, Livre Paris a été annulé, malgré tout je vous propose de découvrir mon avis sur le second titre qui fut édité dans cette sublime collection.

Il s’agit du second titre de Lovecraft adapté en manga (dans cette collection du moins, je ne sais pas s’il y a eu d’autres adaptations par le passé), après Les Montagnes Hallucinées (dont vous pouvez retrouver mes avis en suivant les liens des tomes 1 et 2).

Pour ma part, j’ai trouvé cette histoire plus facile à suivre que la précédente, après il s’agit de ma première véritable incursion dans le monde de ce grand auteur (auparavant, j’avais seulement lu la nouvelle concernant Cthulhu). Je pense que cela vient du fait qu’il y ait moins de personnages que dans la première histoire, ici on suit seulement les péripéties de Peaslee, un éminent professeur à qui il va arriver masse d’em…brouilles ! Ne tenant pas à vous en dévoiler trop sur son histoire, qui est à la fois aussi fascinante que dérangeante, je vous dirais seulement qu’il va être la victime d’un phénomène inconnu et incompréhensible lui provocant d’étranges visions et bouleversant sa vie.

Les visions et autres cauchemars dont souffre Peaslee, nous donne l’occasion de profiter une fois de plus du trait magnifique de Gou Tababe, qui nous immerge en seulement quelques pages, dans le monde extraordinaire des anciens dieux. Personnellement, j’ai été charmé, presque happé par la force et la beauté qui se dégage de ces pages.

Une fois de plus, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette sublimissime collection, dont une troisième tome est paru il y a quelques temps, La Couleur tombée du ciel.

Mangas

L’île errante (tomes 1 & 2) – Kenji Tsuruta

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous propose un nouvel article manga, j’ai eu envie de découvrir ce titre suite à ma lecture des Souvenirs d’Emanon, également écrit par Keinji Tsuruta, que j’ai découvert grâce à un libraire adorable du Renard Doré.

L’Île Errante est actuellement composée de deux tomes (série toujours en cours au Japon), dont voici le traditionnel résumé :

Mikura Amelia est une des rares pilotes à s’occuper des livraisons entre les îles éloignées de la préfecture de Tokyo. À bord de son hydravion, elle est un lien précieux entre les villages de pêcheurs et connaît la mer environnante comme sa poche.
Élevée par son grand-père, elle se retrouve seule après sa mort, avec pour unique héritage sa maison et ses affaires personnelles. Mikura y découvre une pile de carnets de notes et un courrier adressé à une Mme Amelia, sur l’île d’Electriciteit. Sauf que cette île n’existe sur aucune carte !
Certains affirment l’avoir vue apparaître tout à coup au milieu de la mer et disparaître aussi vite, comme par enchantement…

Réalité ou illusion ? Peu importe ! Mikura décide de reprendre le flambeau de son grand-père : elle se donne pour mission de retrouver l’île et de livrer le mystérieux courrier coûte que coûte !

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Cette série éditée par Ki-Oon dans sa collection Latitudes bénéficie d’un grand format très agréable, notamment grâce au magnifique papier épais qui est utilisé. Le tout sans oublié ses couvertures cartonnées aux couleurs pastels nous présentant à chaque fois Mikura.

Cette jeune fille avec qui l’on fait rapidement connaissance a un caractère très libertaire, n’écoutant que la voix de la découverte et vivant d’aventure et d’eau salée. Toujours accompagnée de Endeavour, son fidèle matou (aux yeux un tantinet flippants), elle parcours l’Océan Pacifique afin de livrer le courrier aux insulaires isolés. Et c’est lors d’une de ces expéditions que nous allons la suivre à la poursuite de l’énigmatique Île Electriciteit.

En effet, Mikura, suite au décés de son grand-père, découvre dans ses affaires un paquet destiné à une mystérieuse Mme Amélie sur une encore plus mystérieuse île ne figurant sur aucune carte ! J’ai adoré partir aux côtés de ces deux compagnons dans leur chasse de cette terre inconnue, les magnifiques paysages dessinés par Keiji Tsuruta nous invitant au voyage.

Une fois de plus j’ai été séduite par le style de l’auteur, sa mise en page est épurée. Dans ce titre vous ne trouverez pas d’onomatopées ce qui laisse place à des grandes cases un peu vides et si cela peut parfois me déranger dans un shojo, ici ça contribue à l’aura mystérieuse du titre. D’autant que j’ai trouvé que cela mettait en avant le personnage de Mikura (que l’on croise très régulièrement dans son plus simple appareil). 

l’auteur a fait le choix d’e nous dévoiler rapidement des éléments essentiels du scénario avant de reprendre du recul et nous laisser curieux et impatient pour la suite.

Malheureusement ces deux premiers tomes, servent plus de pré-quel à l’histoire de L’Île Errante qu’autre chose, ce qui est particulièrement problématique quand on sait que Kenji Tsuruta a le même vice que Yoshihiro Togashi, l’auteur de HunterXHunter et qu’il a un rythme de publication très aléatoire. Vous l’aurez donc compris, je suis plutôt frustrée de ne pas avoir la suite à disposition en librairie, mais j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture aux côtés de Mikura et de Endeavour.

Et si l’envie de savoir si Mikura parvient à prouver l’existence de cette mystérieuse île vous prend, alors je vous invite à faire comme moi et à partir à ses côtés pour un voyage dès plus mystérieux …

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Retour sur mon voyage au Portugal

Bonjour à tous, une fois n’est pas coutume, aujourd’hui je ne vous propose pas un article littéraire, filmographique ou musical … non aujourd’hui j’avais envie de partager avec vous quelques uns des beaux souvenirs que j’ai ramené de mon tout premier voyage au Portugal.

Le premier jour, nous avons visité le quartier d’Alfama, au cœur de Lisbonne, le quartier typiquo-touristique par excellence. Je vous explique ce que j’entends par là tout de suite. Il s’agit d’un ancien quartier autrefois habité par les marins et autres dockers de Lisbonne à l’architecture singulière et aujourd’hui fréquenté par des milliers de touristes qui se ruent dans ses ruelles étroites où chaque coin de rue nous réserve une vue magnifique comme vous pouvez le constater par vous même …

Après de nombreux kilomètres (près de 16 au total) on a décidé de faire une petite pause, bien méritée, et pour cela nous nous sommes arrêtés dans un endroit proposant des pastel bacalhau fourrés avec du fromage de brebis venant de La serra da Estrela (La Montagne de l’Etoile), le Queijo da Serra.

Et comme je suis une affreuse gourmande, il a aussi fallu que je déguste des pastéis de Belém. Vous connaissez peut-être les pastéis de Nata, c’est plus ou moins la même pâtisserie, ceux de Belém étant la recette originale, je les ai trouvé meilleurs, servis chauds, ils sont plus fondants et la crème sur le dessus du gâteau semble plus généreuse, plus moelleuse … un petit bonheur !

Au cours de ce beau séjour, nous avons pris une après midi pour une visite du parc et du palais de Sintra, certainement l’un des plus beaux endroits si l’on aime la botanique.

Le même jour, nous avons enchaîné sur une visite du parc et du palais de Monserrate, où une fois de plus j’en ai pris plein les yeux tant cet endroit est magnifique.

Et pour terminé cette journée nous avons dégusté des travesseiros (les oreillers) de Sintra, qui après avoir crapahuté des heures durant ont été une pause bénéfique pour reprendre des forces.
Ces gâteaux, à base d’amande, sont d’une douceur infinie, servis chaud dans une pâtisserie traditionnelle ils fondent dans la bouche.

Durant ce séjour, nous avons également eu l’occasion de dîner dans un restaurant proposant des concerts de fado, une musique traditionnelle portugaise, dont voici quelques vidéos, excusez-moi pour la piètre qualité mais je n’ai pas voulu mettre le flash de peur de déranger les artistes.

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Romans

Les mémoires d’un chat – Hiro Arikawa

Bonjour à tous, à l’occasion de la journée internationale du chat j’avais envie de partager avec vous mon avis concernant une lecture que j’ai découverte l’été dernier et qui m’avait particulièrement charmée …

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J’ai découvert cet excellent roman un jour où je faisait des recherches sur un autre des titres d’Hiro Arikawa, le light novel à l’origine du manga Library Wars, que j’adore !

Histoire que vous puissiez découvrir plus amplement cette délicate histoire féline, voici son résumé :

Un changement dans la vie de Satoru fait qu’il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d’enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l’entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l’aventure.

Dans cette histoire pleine d’émotions, le chat est notre narrateur, pour notre plus grand plaisir. Ce dernier prénommé, Nana est un chat de gouttière un vrai, un dur. Pour lui, pas question d’avoir un maître, même s’il a élu domicile sur le capot d’un monospace. Un jour, suite à un accident avec une voiture, Nana (qui ne porte pas encore ce prénom) est recueilli par Satoru, le propriétaire du monospace. Après une visite chez le vétérinaire, le jeune homme décide de garder le chat chez lui le temps de sa convalescence et c’est ainsi qu’un lien indéfectible né entre les deux protagonistes principaux du roman.

C’est d’ailleurs Satoru qui lui donnera le prénom de Nana, ce dernier peu en adéquation avec le sexe du chat lui ai attribué parce que sa queue levée ressemble à un 7, et « nana » signifie 7 en japonais.

Ce roman plein d’humour, de bons sentiments est une hymne à l’amitié. Il est séparée en plusieurs parties. En effet, pour des raisons qu’il cache à tous, Satoru décide de faire le tour du Japon à la rencontre de vieux amis à qui il pourrait confier Nana. Et c’est ainsi que cette belle petite famille entame un road movie plutôt épique au travers duquel Nana nous régale d’anecdotes toujours plus croustillantes, comme sa découverte de la mer. Un voyage poétique dans lequel on se laisse emporter avec plaisir.

Chaque partie est consacrée à un ami que Satoru a décidé de voir pour faire adopter son précieux compagnon. J’ai été tellement emballée par ma lecture que je n’ai pas vu les pages défiler, j’avais tant envie de savoir pourquoi Satoru ne pouvait plus garder Nana … J’ai senti venir la fin, mais je ne voulais pas y croire tant ça me rendait triste. Soyons honnête, je pense que j’ai failli pleurer à de très nombreuses reprises !

En somme ce titre est un petit bijou, un vrai coup de cœur ! Un hymne à l’amitié, tant féline qu’humaine.

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Cinéma

Avengers : Endgame – Anthony et Joe Russo

Comme promis ce matin, voici l’article concernant le dernier Avengers. Malgré que le film soit désormais sorti en salle depuis un bon moment, j’ai essayé de vous faire un article sans trop de spoiler, car peut-être attendez-vous sa sortie en DVD pour le découvrir.

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Comme ce second opus se déroule directement après les événements survenus dans le premier, je vous mets un petit rappel de ce qui s’y est passé :

Alors que les Avengers et leurs alliés ont continué de protéger le monde face à des menaces bien trop grandes pour être combattues par un héros seul, un nouveau danger est venu de l’espace : Thanos. Despote craint dans tout l’univers, Thanos a pour objectif de recueillir les six Pierres d’Infinité, des artefacts parmi les plus puissants de l’univers, et de les utiliser afin d’imposer sa volonté sur toute la réalité. Tous les combats que les Avengers ont menés culminent dans cette bataille, lors de laquelle, Thanos menant son plan à exécution, extermine  la moitié de la population terrestre, laissant nos héros désemparés.

Dans ce second volet, l’histoire se découpe en trois parties. Sans rentrer dans les détails nous débutons le film sur une vision peu glorieuse de nos super-héros, ils sont déprimés, effacés ou en colère, mais dans tout les cas ils ne sont pas beaux à voir. Suite au retour de Ant-Man (je ne vous spoil pas, c’était dans la bande-annonce), les Avengers restants se réunissent et tentent, tant bien que mal, d’échaffauder un plan afin de contrecarrer la terrible décision de Thanos. Il faut attendre la troisième partie pour enfin voir ce que l’on attendait depuis longtemps, à savoir la réunion de tous les personnages issus du MCU et que l’on a déjà croisé par le passé affronter le Titan et son armée peu ragoutante. 

Vous le savez tous, mais ce dernier opus dur plus de trois heures. Si le film accuse quelques longueures dues à quelques passages un peu trop long, notamment celui accordé à Hawkaye (bon pour une fois qu’on se concentre sur lui il faut en profiter ^^), ou encore la scène sur Vormir, oui c’est terriblement dramatique, mais bon dieu que c’était long ! Ces trois heures semblent passer à une vitesse quantique tant on ne les remarque pas, ce qui est certainement du aux effets spéciaux qui sont un fois de plus magnifiques (notamment dans l’espace et lors de la bataille finale) et à l’humour, toujours bien présent dans cet opus. L’action (moins que ce à quoi je m’attendais) et des émotions à fleur de peau sont également au rendez-vous. 

Avengers Endgame, est une suite que j’attendais avec impatience, notamment pour le plaisir de retrouver des personnages que j’affectionne depuis maintenant plus de dix ans (punaise j’étais ado quand l’aventure a débuté !). 

Je ne vous cache pas que malgré le manque d’effet de surprise (car nous savions déjà à quels personnages nous préparer à dire au revoir vu les contrats non reconduits par les acteurs), j’ai tout de même versé une ou deux (voir bien plus) petites larmes.

Fort heureusement d’autres personnages m’ont fait pouffer à chacune de leurs apparitions, notamment notre cher dieu Asgardien, qui subit le contre-coup d’une trop grande consommation de houblon fermenté. Une chose est sûre, j’irai rapidement voir le prochain MIB afin d’oublier cette vilaine image bedonante ! 

Je regrette un peu le personnage de Captain Marvel que je trouve trop cheaté, elle fait passer les Avengers pour des stagiaires, mais après je n’ai pas vu son film, donc ma vision est peut-être un peu faussée. Je regrette également qu’on ne voit pas plus certains personnages, comme Dr Strange que j’adore et qui est à mon goût pas suffisament exploité ici (bon il va de même pour Black Panther ou Quill …)

Pour ce qui est de Thanos, ce qui faisait sa complexité dans le premier opus, à savoir que oui il est méchant, mais il a de bonnes raisons de d’agir comme il le fait, après tout ça se tient de vouloir supprimer la moitié de la population pour que celle retstante puisse mieux vivre. Ici on le retrouve en mode grosse brute sans cervelle et dépourvu d’émotion, qui veut juste massacrer tout le monde, j’ai trouvé ça un peu dommage.

Malgré ces différents points positifs ou négatifs, ce fut un réel plaisir de les retrouver réunis une fois de plus. 

J’ai lu dans de nombreux avis que les spectateurs étaient divisés face à une certaine scène où les femmes du MCU étaient réunies et se battent ensemble, genre c’est du fan service, c’est trop dans la vague de MeToo … Pour ma part, je l’ai trouvé stylé, quoique je m’attendais à ce qu’elle soit plus longue cette fameuse scène et à vrai dire, moi qui ne lis pas les comics, je ne savais même pas que Pepper savait se battre, c’est donc essentiellement cet élément qui m’a fait hausser un sourcil (ça et la licorne !)

 

En somme on a ici la fin d’une belle aventure et ce qui est sûr, c’est que je les aimes tous plus que trois  fois mille et qu’ils vont terriblement me manquer !

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P.S. : Ce que j’apprécie le plus dans une salle de cinéma bien noire ? Le noir justement, comme ça je peux verser ma petite larme sans me faire griller par mon compagnon (qui quand il lira cet article va très certainement se moquer de ma sensibilité 😉 )

Mangas

Isabella Bird (tomes 4 et 5) – Taiga Sassa

Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien et que vous profitez de ce beau soleil, pour ma part, pas de chance, je travaille jusqu’à 18h et donc je le verrai seulement à travers les fenêtres de la médiathèque. Si comme moi, vous êtes coincés au bureau, je vous propose aujourd’hui un article qui vous fera voyager sans décoller de votre chaise. Faites vos bagages et partez avec moi à la rencontre d’Isabella Bird et d’Ito, son fidèle guide, à l’occasion des tomes quatre et cinq de cette sublime saga qui nous réserve une fois de plus des dessins toujours aussi beaux, des personnages profonds et de belles découvertes. En somme, ce manga poursuit son cheminement avec un travail d’une grande qualité.

Tome 4

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Le quatrième tome de cette sublime saga débute avec un flash-back concernant la rencontre entre Ito et le botaniste anglais, Charles Maries. Si le jeune homme avait déjà des notions d’anglais apprises aux contact des soldats, c’est Maries qui lui a enseigné l’anglais impeccable qu’il parle désormais auprès d’Isabella. Mais les deux personnalités de ses employeurs ne peuvent êtres plus différentes, en effet Maries est un homme violent qui n’a aucun respect pour les cultures qu’il découvre lors de son périple.

Ce tome est également l’occasion de faire de nouvelles rencontres, notamment avec Oyu, une bokka (porteuse de marchandise), ces femmes étaient capables de porter des charges plus lourdes que mon poids actuel, je suis donc époustouflée par leur force et leur courage ! Mais les bokkas ne sont pas les seules femmes courageuses que l’on croise dans ce tome, Isabella fait une fois de plus preuve d’une force extraordinaire face à ses problèmes de santé, on découvre à l’occasion de ce tome, qu’elle a subi des opérations chirurgicales, mais que celles-ci n’ont eu aucun effet sur ses souffrances.

Comme dans les tomes précédents, on se retrouve une fois de plus confrontés à la question très intéressante de la conservation des traditions dans une société en plein développement. Les opinions de deux protagonistes principaux s’opposent à ce sujet. Si Ito est fière de l’occidentalisation de son pays, Isabella, elle, s’émouvoi face à la culture japonaise et aux traditions de chacun des peuples qu’elle rencontre au cours de son périple.

Tome 5

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Ce nouveau tome est l’occasion de faire plus ample connaissance avec la jeune aventurière. En effet, deux chapitres sont réservés à un retour en arrière dans les souvenirs d’Isabella, ce qui permet de comprendre comment elle en est arrivée là. Au travers de ces deux chapitres on la découvre jeune fille, vivant avec sa sœur et atteinte d’un mal qui semble incurable. Ses douleurs au dos ne sont pas les seules à lui gâcher la vie, et Isabella souffre d’une dépression chronique due à son manque de vie sociale. Elle fait alors connaissance d’un nouveau médecin, pour le moins particulier, qui lui conseille de se séparer de son corset et de partir en voyage histoire de se changer les idées ! Un traitement innovant qui laisse Isabella et sa sœur sans voix. Pourtant la jeune femme se laisse tenter et c’est ainsi qu’au cours d’un séjour à l’étranger, où elle effectuait une cure thermale (particulièrement inefficace), qu’Isabella fait la connaissance d’une aventurière américaine qui deviendra son mentor. J’ai tout particulièrement apprécié ces deux chapitres, car ils nous permettent d’entrapercevoir la personnalité d’Isabella, jeune fille de bonne famille anglaise avant qu’elle ne devienne Isabella Bird, aventurière et intrépide.

La fin de ce tome fait directement suite aux événements survenus dans le quatrième tome, où le botaniste Charles Maries s’est rappelé à nos (mauvais) souvenirs, ce qui a eu le don de me … laisser sur ma faim ! J’ai terriblement hâte d’avoir la suite, malheureusement ça ne sera pas pour tout de suite, puisque la parution française a rattrapé la parution japonaise, l’attente sera donc longue avant que nous ayons des nouvelle d’Isabella et d’Ito, son fidèle guide.

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Lire en couleurs 🎨·Mangas·Romans

C’est mardi, que lisez-vous ? #8

CARTONS ! CARTONS ! CARTONS ! 

Ce déménagement va avoir ma peau ! 

illustration mardi que lisez-vous
Poulpe trop choupinou 🐙

 

Même principe que d’habitude, : chaque lundi mardi, je répondrai à 3 questions :

Qu’ai-je lu la semaine passée ?
Que suis-je en train de lire en ce moment ?
Que vais-je lire ensuite ?

 

Ce que j’ai lu cette semaine :

Cette semaine a aussi été chargée à cause du déménagement qui approche à grands pas, mais j’ai eu plus de moments de lectures, par conséquent j’ai pu finir deux des romans que j’avais commencé !

 

Je suis en train de lire :

Par contre, je suis toujours en train de lire le second tome de la saga napolitaine d’Elena Ferrante, l’ennui est malheuresement toujours au rendez-vous, mais comme il faut que je le rende bientôt à la bibliothèque j’avance doucement mais sûrement.

Comme la semaine dernière, je poursuis mon écoute de la Cinquième femme d’Henning Mankell. Le roman commence à prendre de la vitesse et j’aime de plus en plus la plume de l’auteur.

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Je commence enfin le premier tome de cette série que j’ai emprunté à la bibliothèque il y a un bout de temps (d’ailleurs je dois être en retard ^^), elle sera l’objet d’un article très prochainement dans le cadre de Lire en couleurs.

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J’ai aussi débuté une nouvelle lecture (oui je sais, je ferai mieux de finir celles que j’ai en cours, mais j’arrive pas à être raisonnable en ce moment !), il s’agit d’un titre que j’ai obtenu grâce à Netgalley, j’en suis à un peu plus de la moitié et pour l’instant je l’apprécie énormémnt.

 

Ce que je lirai ensuite :

Et voilà comme je vous le disais la semaine dernière je n’ai pas eu le temps de lire tout ce que je voulais ! Rah vivement que le déménagement soit fini !

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Oui bon là il va falloir que je sois plus sérieuse, ça fait un moment que je repousse la lecture du tome 3 de L’Atelier des sorciers, ce qui est parfaitement stupide étant donné que j’adore ce manga !

A la semaine prochaine pour un nouveau rendez-vous, en espérant que la semaine à venir soit plus productive que la précédente (oui je sais, j’ai déjà dit ça la semaine dernière, mais on sait jamais si je le repète peut-être que ça peut fonctionner !)

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